Je vais vous raconter une histoire,
pas une simple histoire, mais celle d’un homme, cet homme à qui je dois une reconnaissance
éternelle, sans qui aujourd’hui je ne serai pas là.
Né en, 1962 dans une ville de
haute Normandie, issue d’une famille avec un passer pas très clair, de part la naissance
de mon père qui fut reconnu par mon grand père, qui me donne un nom d’emprunt ; un
mariage entre mes parents en décembre 61 et ma naissance en juillet 62. En 64 c’est
la naissance de ma sœur, qui plus tard jouera sans le savoir un rôle déterminant
dans ma vie Dès mon plus jeune âge, je suis attirer par mes grands parents, en particulier
ma grand-
Et puis dans les années 70 le coup fatale, mes parents se séparent,
puis c’est le divorce, nous sommes dans une situation précaire, ma mère est presque
sans ressources, toutes les économies sont partie avec mon père. Lui à déjà une femme
qui avait 3 enfants, ma mère plus tard retrouvera un homme qui vit dans un département
voisin, en Picardie, Je suis malade, j’ai de l’asthme, des crises énormes, des allergies,
je suis chétif, à l’école ce n’est pas de tout repos, les enfants de ma classe profite
de mes faiblesses pour me faire toutes sortes de brimades, me voler ma trousse, mes
stylos, voir me frapper dans la cour de récréation. Mais ce qui me réconforte c’est
d’être chez mes grands parents, cette maison est si calme, que je m’abandonne et
je trouve la paix. Mais la réalité me rattrape, car la vie continue et je dois faire
face chaque jour à mes oppresseurs, grandissant chez mes grands parents, la vie est
belle, je ne suis pas malheureux, mais au plus profond de mon cœur, un mal que je
ne connais pas me ronge.
Belle enfance, un peu dur quelque fois avec mon grand père,
il est de la vieille, école, suisse allemand il est de Basel, engagé volontaire à
la Légion Étrangère en 1920 il fera 8ans et sera rendu à la vie civile en 1928, alors
forcement ça laisse des traces, et parfois c’était un peu la discipline de la Légion,
pas facile pour moi d’assumer, mais pas le choix et puis dans mon adolescence, j’ai
commencer à m’affirmer, comme tout les garçons de mon âge, je croyais tout savoir,
je voulais faire un peu ce que je voulais, je me rebellais de temps en temps, mais
ce mal qui me rongeait grandissait avec moi.
1er Transformation
J’avais 17 ans, j’était
en recherche d’identité, j’avais pleins de copains et de copines, je faisait parti
de ces fameux blousons noirs, couteaux dans une poche, point américains dans l’autre,
je prenais souvent le train et je traînait dans les rues de Paris, avec des copains,
les bas fonds de Paris, avec le souvenir de Mesrine dans ma tête, je me suis donner
un genre, c’était l’époque de Trust, AC/DC, Led zeppelin, toutes les musique de hard
rock, voulant effrayer la chronique de l’époque, mais sans grand résultat, et puis
ce mal qui me ronge, s’amplifie, je ne me laisse plus faire, je me bat souvent, dès
fois pour pas grand-